6 astuces SEO quand on n’a pas (veut pas) de blogue

1 avril 2022, St-Jean-sur-Richelieu
Ceci est la retranscription du Facebook en direct du 4 mars 2022. On parle de SEO quand on n’a pas le goût de rédiger des articles de blogue. Que ce soit parce que ça ne fait pas partie de notre stratégie. Que ce n’est pas quelque chose qui nous intéresse ou qui nous tente. Ou même, des fois, on a l’impression que le blogue est moins pertinent pour notre sphère d’activités. Même si, je vous dirais que, dans la majorité des sphères d’activités, c’est pertinent.

1er avril 2022, St-Jean-sur-Richelieu

La création de contenu passe en grande partie par le blogue et je veux démystifier, un peu, qu’est-ce qu’un blogue. Il y a des gens qui ont une idée préconçue du blogue et, en fait, pour moi, et dans l’industrie, c’est vraiment un terme générique pour parler de création de contenu tout simplement.

Qu’est-ce qu’un blogue?

En fait, la seule chose qui est à retenir, c’est qu’il s’agit de créer du contenu de manière récurrente, par exemple via des pages sur son site Web. Vous pouvez créer des pages au lieu de créer des articles, il n’y a pas de problème. C’est aussi très bon pour le SEO. Parce qu’avec la fonction de blogue, ce que ça fait c’est que les articles les plus vieux sont rendus plus loins dans notre site Web et donc moins souvent vus, lus, consultés et proposés par Google. Alors que les pages font souvent partie de l’arborescence officielle du site Web. Elles sont donc visibles dans le menu.

Vous n’avez pas besoin d’être blogueur.se ou youtubeur.se pour créer du contenu sur votre site Web.

C’est vrai qu’à l’origine le mot blogue a été associé à des articles d’opinion. C’est qu’à la base c’était ça, les blogueurs étaient des gens dans les médias, des chroniqueurs, et ils partaient leur blogue personnel pour donner leur opinion sur certains sujets. Sinon, c’étaient des gens qui avaient une certaine notoriété, qui faisaient le saut vers des médias traditionnels via le blogue de ces médias plus traditionnels comme le Journal le 24 h, le Journal de Montréal, etc. Ces blogues étaient souvent à titre personnel et donc ils étaient écrits au « je » (Je pense telle affaire… J’ai vécu telle affaire …). Aujourd’hui, il y a encore des blogues comme ça, mais ça peut très bien être aussi un blogue avec plusieurs rédacteurs. Ça peut donc être quelque chose de collectif, les gens peuvent écrire soit en échange d’argent, soit en échange de visibilité ou autre type d’échange. Comme un échange de liens, par exemple (l’un des grands enjeux du SEO, j’en parle d’ailleurs dans mon live du 18 mars).

L’intérêt premier de créer du contenu via un blogue, une section nouvelle ou même actualité, c’est les échanges de liens (backlinking). C’est rare qu’une entreprise aille faire un lien vers l’une de vos pages de services ou une page statique régulière de votre site Web. Quel serait son intérêt? Il n’y a pas vraiment d’avantages pour l’entreprise de pointer vers l’une de vos pages de services. Alors que vers un article, une pièce de contenu comme un article de blogue, là c’est intéressant. C’est intéressant parce qu’il y a une valeur ajoutée pour la communauté, pour les lecteurs de cette entreprise. Elle peut dire quelque chose comme : « Va lire cet article-là, tu vas en apprendre davantage sur tel sujet. »

Qu’est-ce qu’on peut créer sans avoir un blogue?

Créer une page par service ou produit.

Quand j’arrive sur le site d’un nouveau client qui est déçu de ne pas sortir au niveau de son SEO, la première chose que nous analysons, c’est s’il y a une page pour chaque service et même pour chaque public cible. Par exemple, un chiro qui offre un service de chiropratique. Il traite les femmes enceintes, on crée une page pour ça. Il traite aussi les sportifs : une nouvelle page. Et une pour les personnes âgées. Et une autre pour les bébés, etc. C’est ce qu’on veut dire en disant de créer une page par public cible.

Autre exemple, un client avec lequel on travaille présentement, soit l’Agence Antilope. Comme la majorité des sites, au départ, ce n’était qu’une page sur laquelle il y avait tous les services. L’URL était donc nomdedomaine.com/services, ce qui n’a pas une très grosse valeur au niveau SEO parce que le mot « services » ne fait pas précisément référence à leur sphère d’activités.

C’est un mot qui peut s’appliquer à tout type de sphères d’activités. On leur a donc proposé de créer une page pour chacun de leurs services, donc une page pour la publicité Facebook. Sur cette page on trouve:

  • – l’explication du service en question avec des captures d’écran à l’appui;
  • – un témoignage ;
  • – une structure de titres Hn ;
  • – des exemples, bien sûr ;
  • – les projets avec des études de cas ;
  • – un autre témoignage; et
  • – la présentation de l’équipe. C’est très pertinent dans une page de service de présenter les gens qui travaillent pour ce service-là. On ajoute donc uniquement les gens qui sont associés à ce service, sur cette page.

Dans une page de service comme ça, vous le savez, il y a un certain nombre de mots à écrire. On est autour de 1000 mots et plus dépendamment de la sphère d’activités. De façon générale, ça tourne autour de 1000 mots, mais ça peut aller jusqu’à 2000 mots.

Quand on a commencé avec eux, ils n’avaient pas de pages pour tous leurs services, ce qui est tout à fait normal. C’est ce qui arrive, les gens commencent comme ça la majorité du temps. Et après, c’est de venir créer une page pour chaque service.

On parle beaucoup de services puisque chez PF communications on est plus axé vers le service, mais dans une page produit, il y a moyen de mettre beaucoup de contenu, beaucoup plus de contenu que ce que les gens ont tendance à mettre.

Voici nos astuces pour les fiches produits: décrire le produit; ajouter une section pour que les gens puissent évaluer le produit; décrire les caractéristiques techniques, comme les grandeurs et les formats disponibles; et ajouter des vidéos où quelqu’un est en train d’utiliser le produit en question (comme C Shop fait).

Donc c’était mon premier conseil ou ma première proposition; créer une page pour chaque service ou produit. Et ce, dans le but d’avoir un URL spécifique à notre sphère d’activités, parce qu’on le sait, on positionne une page sur un mot-clé.

Ensuite, deuxième astuce, c’est ce que je fais présentement:

Retranscription d’un contenu vidéo ou audio.

Si vous faites un live par semaine, ce live-là, vous pouvez, en plus de le déposer sur votre chaine YouTube, le faire retranscrire en contenu texte.

Pour ce faire, vous pouvez faire appel à un service comme celui du Sous-titreur. Le Sous-titreur est un service québécois de retranscription vidéo. Vous n’avez qu’à leur envoyer votre vidéo, une fois qu’elle  est faite, que ce soit un direct sur les réseaux sociaux ou une vidéo préenregistrée, ils vont taper tout le contenu de la vidéo et vous recevez la retranscription. Il faut peut-être retravailler un petit peu le texte. Au minimum, établir la structure de titres H1, H2, H3 … Et mettre des liens qui pointent vers d’autres éléments de votre site, mais ça vous fait une pièce de contenu que vous n’avez pas eu besoin de rédiger.

Donc c’est vraiment une pièce de contenu pour les gens qui n’aiment pas écrire. Ceux qui préfèrent parler ou qui n’ont pas le temps d’écrire. C’est un peu ce qu’on a fait avec cet article-ci, le contenu provient d’un Facebook en direct que j’ai donné le 4 mars 2022.

Pourquoi une version texte si on a déjà une vidéo qui est moins longue à consommer? Parce que ça aura beaucoup plus d’impact si c’est un contenu texte à l’intérieur d’une page pour le SEO. Malheureusement, les sous-titres d’une vidéo ce n’est pas ce qui a le plus d’impact au niveau du SEO, même si ça en a un peu.

Troisième type de contenu à créer quand vous ne voulez pas avoir un blogue : les podcasts.

Je le fais avec Maman en affaires (MEA), le podcast s’appelle Entre 2 brassées. Quand vous arrivez sur la page, vous avez une description du podcast et une des 3 animatrices. On a fait des liens bien sûr vers les différentes plateformes où l’on peut écouter le podcast, mais pour chaque épisode on crée une page dans le site. Donc dans chaque fiche on peut écouter l’épisode directement sur la page ou se diriger vers notre plateforme d’écoute favorite.

Ensuite, on a ce qu’on appelle les « shows notes » écrites par Caroline qui écoute chaque épisode et qui en écrit un résumé. On pourrait carrément faire une retranscription, donc même principe que ce que je vous disais avec le Sous-titreur tantôt, on pourrait retranscrire au complet. Mais on a préféré mettre des shows notes, donc quelques mots, à peu près 300 mots pour chaque épisode.

En créant une page Web pour chaque épisode, on peut facilement partager l’URL de l’émission aux gens et ils peuvent choisir s’ils veulent l’écouter sur Spotify, Google ou Apple. De plus, ils peuvent partager sur leurs réseaux sociaux s’ils l’ont appréciée, ce qui est bon pour le SEO parce que plus un site est vu, plus il est apprécié de Google.

À la fin, on met les photos des 2 ou 3 animatrices . Donc ça aussi ça fait une belle pièce de contenu qui n’est pas très longue à créer. Tout ce que ça prend c’est le temps d’enregistrer le podcast, parfois un peu de montage, ensuite on l’importe, on l’écoute et on rédige les notes.

Voilà c’était ma 3e astuce lorsqu’on n’aime pas trop écrire.

3 secrets SEO

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Une autre astuce, ce sont les fiches descriptives.

Donc qu’est-ce que c’est une fiche descriptive? Ce sont, par exemple, des fiches beauté, des fiches pour le soin des cheveux, le soin des ongles, une fiche pour cheveux secs, etc. Ce n’est pas un article de blogue, mais ça a exactement le même effet, ça fait la même chose. On pourrait le présenter comme un article de blogue, mais c’est présenté sous forme de fiche conseil.

C’est un peu l’équivalent du dépliant qu’on retrouverait en boutique ou en salon, mais dans sa forme numérique. Et bien sûr, on retrouve tous les mots-clés de la sphère d’activités de cette personne-là. Chacun étant cliquable et menant vers une autre fiche.

Ensuite, un autre exemple, c’est le glossaire.

Un glossaire, vous savez ce que c’est, ce sont plusieurs définitions de différents termes. Par exemple, sur le site essentielle-marguerite.com, on y trouve un glossaire d’huiles essentielles. On y retrouve donc les mots «analgésiques», «anti-bactériennes» et on a une définition. Idéalement ça prendrait un terme par page ou par article de blogue si on veut. Donc, dans un monde idéal, on aurait un glossaire, on clique sur le mot et ça ouvre une page dans laquelle on a la définition de l’élément en question. On pourrait avoir une photo et/ou une vidéo, donc du contenu, peu importe la forme. Ça peut être une option intéressante en fonction de votre sphère d’activités.

Si on regarde mon site, vous verrez que j’ai 2 sections où je crée des contenus de manière récurrente. La première, c’est le blogue. Il s’agit donc d’articles sur des thématiques de mon expertise avec une manière de classer par catégorie. Le problème avec le blogue, c’est que vous voyez les articles les plus récents. Oui, les articles plus vieux continuent à faire partie de l’écosystème de mon site Web, mais il faut forer un peu pour aller les chercher. Ils ne font pas partie de mon arborescence ou de mon menu comme chacun de mes services. La deuxième section de contenus récurrents et dynamiques, c’est celle des projets.

De temps à autre, on reprend des projets de sites Web qu’on a créés et documente le tout dans une page «projet». Par exemple, le plan de communication qu’on a fait l’an dernier pour la Fédération des Cégeps, le plan de communication marketing numérique évidemment. Dans cette page, on décrit le projet. Pour ce type de contenu, j’engage une rédactrice. Ce que je fais c’est que je filme mon écran avec mon micro ouvert et j’explique le projet. En ouvrant des documents, je laisse des notes verbales et la personne qui les reçoit rédige un texte avec ça. C’est assez facile, cette personne-là n’a pas besoin de faire de recherches. Elle prend les idées que je dicte et ça se traduit par un texte.

Donc ça aussi, c’est une option intéressante quand on n’aime pas écrire. On fait appel à un.e rédacteur.rice, qui habituellement aime écrire évidemment et pourra nous pondre cette pièce de contenu. Dans notre cas, on appelle ça «projet», mais on pourrait aussi créer une étude de cas où on viendrait mettre tous les résultats d’un projet. Notre section «projet», c’est un petit peu plus comme un portfolio en ligne.

Une dernière astuce, ce sont les avant/après.

Un entrepreneur dans le domaine de la construction, par exemple, va me dire qu’il ne veut pas commencer à faire un blogue. Qu’il passe sa journée sur un chantier, il ne veut pas commencer à écrire des articles de blogue le soir. C’est sûr que non, mais faire un avant/après et décrire le projet et demander à quelqu’un de faire un texte qui va décrire: le projet, la localisation, le budget de la personne, les matériaux, les tendances, les couleurs. Et d’autres questions comme : Est-ce qu’il y a une designer qui a travaillé sur ce projet? Est-ce qu’il y a un architecte qui a travaillé là-dessus? Quels corps de métier étaient impliqués? Combien de temps a  pris le projet? Répondre à toutes ces questions avec des photos avant/après à l’appui sera super apprécié. Des avant/après, on peut en faire aussi dans le domaine de l’esthétique, de la beauté, des soins dentaires, de la coiffure. Vous prenez une photo de la personne avant de faire ses cheveux, vous prenez une photo après et vous décrivez ce que vous avez fait pour cette personne-là, à quelle fréquence vous lui suggérez de faire tel traitement, etc. Les gens peuvent vraiment se projeter et voir une personne qui a peut-être des cheveux comme eux et vont pouvoir être intéressés à acheter les mêmes produits.

Morale de l’histoire, il ne faut pas se limiter à l’article de blogue, à proprement dit. Ce n’est pas le seul format qui existe. Donc voilà, c’était la retranscription de mon live pour te donner quelques astuces pour créer du contenu autre que des articles de blogue, même si au final ce n’est pas vraiment important la différence dans tout ça. L’important, c’est de créer du contenu. On veut un site qui est en santé et un site qui est alimenté fréquemment pour donner envie aux robots de Google de nous envoyer des internautes.

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